Une gestion différenciée de l’entretien de ces espaces en collaboration avec le SIBA permet d’allier les usages avec la protection de la biodiversité.
Les exigences réglementaires, la protection de l’environnement et une volonté politique forte ont amené Marcheprime à mettre en place, avec l’aide du Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA), la gestion différenciée des espaces verts.
Il s’agit d’adapter parcelle par parcelle les modes d’entretien pour favoriser la biodiversité tout en tenant compte des usages des habitants.
Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon
Le SIBA assure l’entretien et le renouvellement des ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées.
GESTION DES EAUX PLUVIALES OU ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF (OU INDIVIDUEL)
05 57 76 23 23
Certaines espèces exotiques ont trouvé dans le Sud-Ouest des conditions de développement favorable. C’est malheureusement souvent au détriment de la végétation locale et de la biodiversité. Retrouvez la liste non exhaustive des espèces à ne pas planter dans vos jardins, à arracher ou contenir :
Depuis le 1er janvier 2017, il est interdit aux communes d’utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien de leurs espaces verts. En conséquence, cette bonne nouvelle en matière de santé et d’écologie nécessite des changements, aussi bien dans les méthodes de travail des services municipaux que dans les représentations des administrés.
En effet, la réduction de l’utilisation de ces produits chimiques provient d’un double risque : leur effet sur l’environnement (et surtout, l’eau) et sur la santé humaine. Un rapport de l’INSERM de 2013 a établi un lien entre ces produits et certains cas de cancers, de maladies neurologiques et de risques notamment pour les femmes enceintes et les utilisateurs professionnels.
Les services techniques municipaux Marcheprimais ont donc anticipé cette interdiction. Ils ont par exemple en testé des produits de remplacement, bien qu’il n’existe à ce jour, aucun produit Bio aussi performant que les produits chimiques créés spécialement pour s’en prendre à des espèces vivantes.
Marcheprime, à l’instar des autres communes, a donc dû s’adapter et revoir son jugement sur les herbes hautes. Car la mise en place de la gestion différenciée des espaces verts signifie de revoir la fréquence de tonte à la baisse. « Nous sommes habitués à voir des trottoirs entièrement désherbés. Or, un trottoir avec un peu d’herbe ne veut pas dire qu’il est sale, c’est pourquoi il faut changer l’image que nous en avons et accepter de voir pousser certaines plantes » rappelle Adeline Thévand, ingénieur en environnement au Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon.