Se promener en forêt

La ville de Marcheprime est composée à 61% de forêt. Et pour préserver ce poumon vert, certaines règles doivent être respectées, que vous soyez à pied pour une simple balade, à vélo ou en voiture. Revue de détails de ce qui est possible, de ce qui ne l’est pas.

Qu’a-t-on le droit de faire en forêt ?

Est-ce que je peux me promener où je veux ?


En général, vous pouvez librement vous promener à pied en forêt, même sur les parcelles de forêts privées (comme la quasi-totalité de la forêt à Marcheprime). Sauf si le propriétaire a fermé le bois au public et l’indique par un affichage suffisamment voyant. Il est cependant recommandé de rester sur les sentiers pour éviter l’érosion des sols et la dégradation de la végétation présente.

  • Restez vigilant(s) ! Des panneaux peuvent vous interdire de pénétrer dans les sous-bois pour des raisons de sécurité (chasse, chantiers de débardage…). Portez des vêtements colorés pour être visible d’éventuels chasseurs.
  • De la même manière, vous pouvez laisser votre chien en liberté, sauf à certaines périodes de l’année comme au printemps, notamment au moment de la naissance des animaux et la nidification des oiseaux, et sur certains espaces protégés comme des réserves naturelles. Bien souvent, des panneaux indiquent ces restrictions.
  • Si vous prenez votre VTT ou montez à cheval : vous aurez à vérifier si rien ne vous l’interdit. Il existe souvent une tolérance mais il vous faudra rester sur les sentiers balisés. En dehors, vous risquez l’amende.
Image de mise en avant de la page cibleParc et jardins de la ville

La circulation motorisée en forêt

Plus de trois quart des chemins forestiers en France sont fermés aux véhicules motorisés (voiture, moto, quad…). Et pour cause : les risques d’incendie, de tassement et d’érosion des sols sont importants, sans oublier la perturbation de la faune et la destruction de plantes parfois rares et protégées.

  • Méfiez-vous ! Les sentiers sont fermés à la circulation par un panneau à l’entrée de la forêt, voire une barrière. Cela n’est cependant pas systématique, n’enlevant pas pour autant l’interdiction. Pour plus de prudence, si le chemin n’est pas carrossable, ne l’empruntez pas sauf si vous êtes sûr(e) que cela est possible.
  • Le risque : une amende de 135€ et une suspension de permis.
  • Des exceptions : certaines personnes ont le droit d’emprunter ces voies. c’est le cas des services forestiers, des exploitants de la forêt, des véhicules de secours et des chasseurs s’ils ont signé une convention avec le propriétaire.

Ramasser des champignons ?

Champignon dans forêt

Vous aimez vous promener dans les bois à la recherche de champignons que vous pourrez cuisiner. Mais voilà, les champignons sauvages appartiennent de plein

droit au propriétaire du sol.

  • Dans des limites raisonnables, la cueillette pour consommation personnelle est tolérée. En revanche, mieux vaut respecter les lieux, les panneaux d’interdiction « propriété privée », « cueillette réglementée » ou « cueillette interdite », les clôtures, ainsi que les arrêtés préfectoraux et communaux (en mairie).
  • Le risque : une amende qui peut atteindre 750€, ainsi que des dommages et intérêts. Dans une forêt privée, le propriétaire peut porter plainte pour vol et atteinte à la propriété privée

Je peux récupérer de la terre ?

Sans autorisation du propriétaire, il est interdit de prélever terre, pierres, sable, herbes ou encore feuilles mortes.

  • Vous n’avez pas non plus le droit de ramasser du bois mort. Bien souvent, les branches brisées au sol abritent des espèces végétales et animales. Leur décomposition est essentielle dans l’enrichissement et la fertilité des sols. Le seul bois vendu aux exploitants forestiers est le seul à être.
  • Le risque ? Une amende de 750€

Même si cela paraît évident, vous n’avez pas le droit de déposer :

  • gravats
  • ordures ménagères
  • vos déchets verts (taille, tonte, feuilles mortes…)
  • vos restes de pique-nique (même s’ils sont biodégradables)